La J.I.D.A. à Albi le 9 décembre 2011
Une table d'information partira de la place du Vigan et circulera dans les rues d'Albi à partir de 14h.
A
propos de la Journée Internationale pour les Droits des Animaux
Initiée par l’organisation britannique Uncaged Campaigns, la campagne « Journée Internationale pour les Droits des Animaux » (International Animal Rights Day – IARD) est destinée à promouvoir au
moyen d'une véritable Déclaration Universelle des Droits des Animaux (Universal Declaration of Animal Rights - UDAR) les droits fondamentaux de tous les animaux au respect et à la
vie.
Chaque année, des dizaines d’actions de sensibilisation aux droits des animaux sont organisées à travers le monde le 10 décembre. Pour consulter une liste des actions menées en France en décembre 2010, cliquez ici.
Pourquoi des droits aux animaux ?
Les animaux ne sont ni de la marchandise ni du matériel
À l’heure où, entre autres :
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le nombre d'animaux reproduits, élevés, incarcérés, transportés et assassinés pour la consommation humaine rien qu'en France (source France Agrimer) dépasse le milliard d'individus animaux sensibles ("Consommation de viande et abattages soutenus"),
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en France, un individu végétarien et plus encore un vegan/végétalien ne peut désormais plus légalement manger dans un établissement de restauration collective en raison d'un décret proalimentation carnée et lactée passé à la rentrée 2011,
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le nombre d’animaux tourmentés et sacrifiés dans les laboratoires de "recherche" et de tests européens, dont en France,ne cesse d’augmenter,
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l’échéance de mars 2013 de la Directive Cosmétique concernant l’utilisation des animaux est remise en cause,
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le lobby de la chasse fait de la propagande dans les écoles pour donner aux plus jeunes le goût de traquer et exécuter des animaux sauvages pour le plaisir et les loisirs,
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les publicités pour le foie gras et la fourrure battent leur plein et masquent savamment la souffrance intense et révoltante des animaux à plumes et à poils servant à la « production » des mets et vêtements,
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les autorités françaises ont classé la corrida au patrimoine immatériel de la France,
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se multiplient les publicités qui détournent et donnent un côté humoristique à l'exploitation animale (publicité d'opérateurs mobiles notamment) ou des jeux vidéo qui méprisent les animaux ("Les lapins crétins"),
il est grand temps pour nous d’évoluer en reconnaissant que nous ne sommes pas les seuls êtres à trouver un intérêt à vivre. Il est urgent que les humains respectent les intérêts des animaux et leur reconnaissent le droit de ne plus être assimilés à des biens, de la marchandise ou de la propriété.
Après des siècles d'esclavage, les discriminations entre les êtres humains sont aujourd'hui condamnables et condamnées car les droits fondamentaux de ces derniers ont été énoncés et doivent, en théorie, être respectés, notamment le droit de ne pas être considérés comme une « propriété », ce qui leur permet d’exister en tant qu’individus humains.
Ce même droit, nous devons le revendiquer pour les animaux afin que cessent l’utilisation et l’exploitation sans scrupules de centaines de milliards d’êtres sensibles et conscients chaque année à travers le monde. Afin que les animaux cessent d’être considérés comme une source de profit, avec tout ce que cela comporte comme misères, détresses et souffrances. Humains ou animaux, nous sommes tous des êtres sensibles et avons le même intérêt à vivre, dans le respect de ce que nous sommes : des individus et des personnes.
Ainsi, dans tous les domaines, on parle de l’animal comme d’un outil, d’un objet, d’une marchandise que l’on fabrique au service du profit et de l’économie de l’homme. Partout, on tire parti des animaux pour « satisfaire rapidement aux besoins du marché », en veillant à fabriquer des « sujets supérieurs », c'est-à-dire génétiquement trafiqués pour les besoins d’une science et d’industriels qui s’appuient sur un modèle hautement cruel et erroné (l’animal) ou « à grand rendement » qui produisent de la viande, du lait et autres « sous-produits » d’origine animale à moindre coût.